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Le blog du 409e RI
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12 novembre 2008

Les derniers tués du 409è RI

Les derniers hommes tués du régiment sont un officier, un sous-officier et un soldat ; deux d'entre eux reposent avec plusieurs de leurs camarades à la Nécropole de Rethel (08), l'autre à la Nécropole nationale de Berry au Bac (02) :

Le Lieutenant Arthur, Auguste, Alphonse, Marie PECHEREAU, tombé le 1er novembre 1918 à Banogne Recouvrance (08). Natif de Poiré sur Vie en Vendée, il avait 30 ans. Sa sépulture porte le n° 1027 à la Nécropole nationale de Rethel.

Pechereau

Dans l'historique du régiment : [...] La compagnie PECHEREAU (9è Cie), vient alors doubler la 6è et, à 10h50, se porte à l'attaque de T. Au passage de la crête, la section de tête est clouée au sol par les mitrailleuses allemandes. Les pertes sont élevées. Le Lieutenant PECHEREAU est tué en entraînant ses hommes. [...]


Le soldat Charles Henri SERREAU (3è compagnie) tombé le 2 novembre 1918 à Banogne Recouvrance (08). Natif de Daugé (86), il avait 32 ans. Sa sépulture porte le n° 149 à la Nécropole nationale de Rethel.

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Dans " La petite histoire du 409è RI" : " Saluons encore ici, le dernier soldat tué dans la campagne : il s'appelait SERREAU Charles Henri, et, dans un symbole qui est tout à la gloire de notre Service de Santé, n'oublions pas que son corps fut accueilli au Poste de Secours, par le dernier officier blessé du Régiment : le Médecin Major MAHAUT Albert Jules. "


Le Sergent Maurice André Gustave GALLICHET est décédé le 4 novembre 1918 des suites de ses blessures à l'Ambulance 2/31 de Guignicourt (02). Natif de Maulévrier (49) il avait 23 ans. Sa sépulture porte le n° 350 à la Nécropole nationale de Berry au Bac (02).

gallichet_maurice

Dans " Avec le 409ème " : " Le Sergent Maurice GALLICHET est le dernier homme qui va mourir ce soir sur le champ de bataille. Ce jeune, si entreprenant, toujours volontaire pour des missions difficiles, et si modeste, me parle des combats d'hier, des camarades perdus, de ses espoirs, quand soudain un obus tombe à proximité du fossé où l'on devise: frappé à la poitrine, il ne tardait pas à succomber. "

Ce ne sont malheureusement pas les derniers morts du régiment, d'autres succomberont de leurs blessures en 1919 et encore après. Ils ne sont pas recensés dans l'historique.

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