1918 - 2018 : le 409e n'était pas le seul à reprendre Veuilly

Le 409e RI et la 167e DI en position au Sud de Veuilly, n'étaient pas les seules unités françaises sur le terrain.

Au nord un autre régiment d'infanterie a également participé à la reprise de Veuilly : le 356e RI.

Extrait de l'historique du 356e RI :

" Le 6 [juin 1918], alerté, il se masse aux environs du village de Gandelu et contre-attaque énergiquement ; il s'empare de Vinly, des bois à l'est de cette localité, de la station et du village de Veuilly-la-Poterie ; le bataillon FROMANTIN pousse même jusqu'aux abords d'Éloup.

L'avance réalisée atteint par endroits 3 kilomètres de profondeur ; 180 prisonniers dont 2 officiers, 2 lance-mines, 20 mitrailleuses légères et 3 mitrailleuses lourdes sont pris.

Épuisé par son effort et la rudesse des coups qui lui ont été portés, l'ennemi est à bout de souffle et sa formidable offensive s'étale en un immense et vulnérable saillant. "

Ceci lui vaudra la citation suivante :

Citation à l'Ordre de l'Armée no 9229 D du 19 août 1918 (J. O. du 11 décembre 1918, p. 10653.)

Le 356e R. I., pendant la période du 31 mai au 7 juin 1918, a fait preuve, sous les ordres du lieutenant-colonel LAMBOLEY, des plus belles qualités d'énergie, de ténacité devant les agressions multipliées de l'ennemi. Le 7 juin, s'est emparé d'une position fortement défendue et a progressé de plus de 2 kilomètres. A fait subir aux Allemands des pertes importantes et a capturé 75 prisonniers, 9 mitrailleuses, 2 minen de 17cm. Du 15 au 20 juillet, a enrayé par des contre-attaques répétées l'avance de l'ennemi qui avait franchi la Marne. A franchi de vive force cette rivière le 22 juillet et a enlevé un village, puis, gravissant des pentes très dures, s'est emparé de positions puissamment organisées ; poursuivant ensuite sa marche sur une distance de 3 kilomètres, dans une forêt semée d'obstacles, a capturé 78 prisonniers, 6 canons de 150, 2 canons de 105, de nombreux dépôts de munitions et un matériel considérable, dont environ 80 mitrailleuses. A fait preuve, pendant deux mois de combats et de fatigues incessants, d'une endurance, d'une énergie et d'un moral merveilleux.

Comments

[Roger Beatrice]

Le 116 Ri a également pris part à cette bataille. Mon grand oncle y périt. Blocquel Raymond y périt le 6 juin 1918. Cordialement