Autour du Clignon
Le 13 juin 1918, l'artillerie bombarde le bois en Croissant entre 20 h et 20h30. Elle procède aussi à des tirs de harcèlement sur Hautevesnes.
A la suite de ce tir, la 1ère Cie effectue une nouvelle reconnaissance dans le bois en Croissant, mais la progression est arrêtée en raison de la forte occupation du bois par l'ennemi.
Le repli des fractions qui effectuaient cette reconnaisance a pu s'effectuer sans pertes.
Les éléments du bataillon ANTOINE avait reçu la mission de nettoyer le bois de peupliers en bordure du Clignon jusqu'à la route de Bussiares. Parties à 20h30 des premières maisons à l'est d'Eloup, nos patrouilles n'ont pas tardé à rencontrer de la résistance dans le bois où la défense est favorisée par des hautes herbes et des roseaux.
Une mitrailleuse s'étant dévoilée fut réduite au silence par un tir de V. B. ; elle se reporta en arrière et rouvrit le feu.
Les intiales V et B correspondent à celles des inventeurs de grenades à fusil : Jean VIVEN et Gustave BESSIERES.
D'autre part, les mitrailleuses établies sur la rive droite du Clignon prenaient à revers sous leurs feux nos troupes d'attaque. Malgré la résistance rencontrée, nos éléments poussèrent jusqu'à la halte de Bussiares.
Le sergent Almire PAREY fut tué au cours de ces opérations et trois hommes blessés.