Vaux vu par les Allemands du 19 RIR (3)
Au cours de la nuit, les destructions continueront à plus faible cadence, cependant que des interdictions massives seront appliquées sur les ravins de l’arrière. Enfin, le 8 au matin, aucune batterie française ne devait demeurer intacte. Une heure avant l’attaque, toute la puissance de feu sera rameutée sur les premières tranchées, et, à l’heure de l’assaut, le feu roulant entamera sa lente et terrible progression vers le Sud.
Comme prévu, le 8, à 10 heures, les feux d’artillerie sont levés sur la Tête de Pipe, et la 11è Compagnie s’élance.
Nouveau contre-temps : le lance-flammes qui l’appuie est percé d’une rafale de mitrailleuse. Il explose, répand l’effroi, et les assaillants se jette à terre. L’affaire est manquée et ne pourra être reprise qu’à l’heure proche de l’assaut.
A suivre
Merci à la famille de René LÉPICIER-GARNIER qui a bien voulu me communiquer une copie de ses archives.
__________
Je travaille au déchiffrage (écriture gothique) d'extraits de l'historique écrit par Alexandre SCHWENCKE, ancien commandant du RIR 19.
Je renouvelle mes remerciements à Rainer, correspondant allemand, qui a pu se rendre à la bibliothèque de Munich pour photographier cet ouvrage. Il m'a également indiqué l'existence d'un autre ouvrage conservé à la bibliothèque de Toronto, du même auteur sur la " Tragédie de Verdun ".